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La mobilité est un des enjeux les plus importants de la construction régionale. Élus et techniciens s'activent pour tenter de trouver une solution aux difficultés de circulation dans la région de Genève. L'accession de Genève au rang de métropole régionale a rendu encore plus criant le déficit d'infrastructures liées à la mobilité. Cela n'a pas toujours été le cas. La création toute artificielle de la frontière internationale entre Genève et son arrière-pays gessien et savoyard en 1815 et 1816 s'est faite sans grandes modifications du réseau routier régional. Les choses se sont corsées avec l'apparition du train dans la seconde moitié du XIXe siècle : les États avaient des motivations guère en lien avec les besoins des habitants de la région et Genève s'est retrouvée coupée, sur le plan ferroviaire, de son arrière-pays. Le tramway a servi de « couture » entre 1880 et 1930, venant compenser ce que le chemin de fer n'avait pas permis de réaliser... jusqu'à ce que la voiture vienne s'imposer et créer une forme de chaos dont il est bien difficile de sortir. Ce troisième opus est consacré aux différents modes de transport utilisés dans la région de Genève, sollicitant tant les cours d'eau, les airs que la voie terrestre, en tentant toujours de s'affranchir d'une géographie souvent contraignante. Le Léman Express a une longue histoire derrière lui...

Ce nouveau livre d´Anne-Marie Prodon est un livre à part, sans doute parce que les bergers sont des gens à part: ils ont choisi de vivre seuls, loin des autres, "plus haut" que les autres. Bergers d´autrefois et d´aujourd´hui, bergers de France et d´Helvétie, elle les a suivis, regardés, écoutés, et nous offre, comme elle sait le faire, un document extrêmement précis et précieux sur des traditions pastorales en train de disparaître ou déjà disparues. La montagne n´est pas le décor mais le cœur même du livre, avec son silence, ses soleils du matin, ses soleils du soir, le temps qui change, le temps qui passe, et toujours la musique des cloches: tintement léger au fond des combes, ou carillon triomphant des grands jours... Tout au long du livre, l´auteur donne la parole aux bergers, mais, vers la fin, c´est elle qui parle, et son ton surprend. On sent qu´elle a vraiment trouvé sa voie. Et sa voix: celle d´un écrivain, qui s´est inventé une langue sonore et drue comme la langue de ce Pays, qui est le nôtre...

Candide vivait dans le meilleur des mondes possibles : le magnifique château de Thunder-Ten-Tronckh. Jusqu'au jour où il en est chassé parce qu'il ose poser les yeux sur la belle Cunégonde, la fille du châtelain. Candide découvrira alors le monde tel qu'il est vraiment : un monde de guerres, de violence, de bêtise et de mort. Candide ou l'optimisme paraît anonymement à Genève en 1759. Ce conte philosophique est rapidement attribué à Voltaire, même s'il s'en défend, conscient du potentiel dangereux de l'ouvrage. Sous un vernis d'ironie et d'humour, Candide est une critique acerbe de la providence divine et pose cette question essentielle : quelle est l'origine du mal ?

Candide vivait dans le meilleur des mondes possible : le magnifique château de Thunder-Ten-Tronckh. Jusqu'au jour où il en est chassé parce qu'il ose poser les yeux sur la belle Cunégonde, la fille du châtelain. Candide découvrira alors le monde tel qu'il est vraiment : un monde de guerres, de violence, de bêtise et de mort. Candide, ou l'optimisme paraît anonymement à Genève en 1759. Ce conte philosophique est rapidement attribué à Voltaire, même s'il s'en défend, conscient du potentiel dangereux de l'ouvrage. Sous un vernis d'ironie et d'humour, Candide est une critique acerbe de la providence divine et pose cette question essentielle : quelle est l'origine du mal ?

Même s'il est heureux au pays de l'Eldorado, Candide préfère continuer sa route à la recherche de Cunégonde.

Reprenant la forme du conte voltairien, l'auteur est parti d'un bref texte du philosophe : «De l'horrible danger de la lecture». A partir de ce texte, il a imaginé que le muphti Joussouf-Chéribi, présenté comme un redoutable censeur par Voltaire, se laissait convaincre par son fils Ali, étudiant à l'université de Capithall, de libérer l'écriture pour s'en servir à son profit. Prix Voltaire 1998.

Depuis son premier été à la montagne, il avait alors 9 ans, Emilio Morandi n'a cessé de développer sa passion pour les bêtes. Jusqu'à sa dernière transhumance, le moutonnier du Noirmont accompagné de son fidèle gardien Trento, a suivi pas à pas son troupeau dans la douceur du soleil couchant ou dans l'âpreté des matins enneigés. C'est un personnage hors du commun, humble, modeste et contenu, presque étonné que l'on s'intéresse à lui, qui parle de l'art d'être moutonnier, de son amour pour les bêtes, de son affection pour sa famille, de son déchirement au moment de quitter la montagne. Son parler est à son image, simple mais riche, riche par la force des pensées qu'il exprime, par la sensibilité qu'il révèle. Anne-Marie Prodon a donc choisi, pour son quatrième livre, de donner la parole à Emilio. Elle s'efface toujours derrière son récit et, lorsqu'elle se place en position de narrateur, elle affirme son style en écrivant avec simplicité, en utilisant le parler original du terroir, renouant par là avec des origines et une culture dont elle sait, mieux que quiconque, traduire la singularité. M.F. Agnoletti

Du hameau médiéval à la ville moderne, l'auteure invite le lecteur à une promenade à travers les siècles. Au-delà de la démarche historique relatant la fondation des quartiers issus de l'héritage voltairien et des anecdotes marquant le séjour du Patriarche à Ferney, c'est aussi la mémoire d'une ville et de ses quartiers que nous nous proposons de faire découvrir. Comment Fernex devint-il Ferney-Voltaire ? Comment Voltaire pensa-t-il la construction de son village ? Quel fut son évolution à la mort de son illustre fondateur ? Comment se développèrent ses institutions civiles et religieuses au XIXe siècle ? Qu'en était-il au siècle dernier du quotidien de sa population de 800 habitants soudainement décuplée à l'aube du nouveau millénaire ? Comment les quartiers d'hier se sont-ils transformés, agrandis, élargis jusqu'à leur configuration actuelle ? Ce livre se voudrait utile aux nouveaux arrivants comme agréable aux anciens. Pour les premiers, un moyen d'apprendre à connaître et à aimer ce nouveau lieu où ils s'installent, dans toute la richesse de son histoire, pour les seconds, la promesse d'une mémoire préservée qui transmet aux générations suivantes ce qui fut, car c'est aussi du passé que se tracent les lignes de l'avenir.

Entre la colline de la ville haute et Saint-Gervais, des rues Basses aux anciens faubourgs disparus, Genève dévoile, quartier après quartier, les lieux sacrés de son passé. Du néolithique au XVe siècle, grande dame au carrefour de la pensée religieuse, l'ancienne cité se découvre initiatrice ou refuge, creuset vivant où se croisent et se rencontrent spiritualités secrètes et anciennes croyances. A toutes celles et tous ceux qui cherchent, attentifs aux signes d'un autre langage, apparaît alors un chemin en filigrane, que ce livre vous propose, où symboles et personnages interrogent les dessous d'un monde traversé de rumeurs et de mystères.

Cet ouvrage décrit l'histoire de la monnaie genevoise, à commencer par l'époque romaine. On parle de la monnaie frappée à Genève, jusqu'en 1848. Il est illustré de dessins et de photographies en couleurs. Il a été publié à l'occasion du 75ème anniversaire du Crédit Suisse à Genève.